Le brevet des collèges, premier diplôme officiel pour les élèves de 3ème, devait connaître des changements cette année dans le cadre de la réforme du « choc des savoirs » menée par Gabriel Attal, alors ministre de l’Éducation. Cette réforme visait à accroître l’exigence des épreuves en augmentant la part des épreuves terminales dans la note finale, qui devait atteindre 60 %. De plus, elle envisageait de conditionner l'accès direct au lycée à l'obtention du brevet, imposant aux élèves n'ayant pas réussi cet examen de passer par une classe « prépa seconde ».
Cependant, en raison du retard dans la publication des textes officiels, cette réforme ne sera pas mise en place cette année. Le manque de temps pour faire valider les modifications par le Conseil supérieur de l’éducation a été l'une des principales raisons de ce report.
Pour les élèves de 3ème, cela signifie que le brevet se déroulera comme les années précédentes, sans changements majeurs. Ce retard a également suscité des réactions des syndicats, qui se réjouissent de ce report, estimant que la réforme n'était pas adaptée au contexte actuel. Cet article analysera les conséquences de ce report, les réactions des enseignants, et ce que cela signifie pour les élèves qui se préparent actuellement à cet examen clé.
Le report de la réforme du brevet des collèges repose en grande partie sur l'absence de validation législative. En effet, le Conseil supérieur de l’éducation (CSE), qui devait donner son avis sur la réforme, n’a pas pu examiner les textes à temps. Ce retard est dû à des affaires courantes qui ont freiné le processus, notamment la démission des ministres en charge de l'Éducation. Sans cette approbation, la réforme, qui visait à augmenter le poids des épreuves terminales à 60 %, n’a pas pu être mise en œuvre pour l’année scolaire en cours.
Les syndicats de l’éducation, tels que le Snes-FSU et le SE-Unsa, se sont montrés farouchement opposés à cette réforme depuis son annonce. Ils estiment que le système éducatif n’était pas prêt à faire face à une telle modification, surtout après plusieurs années de bouleversements causés par la pandémie. Les syndicats craignaient une pression supplémentaire pour les enseignants et les élèves, déjà confrontés à de nombreuses adaptations.
Le report de la réforme du brevet des collèges apporte une certaine stabilité pour les élèves de 3ème. Ces derniers pourront aborder leur année scolaire avec une vision claire de ce qui les attend, sans avoir à faire face à des changements majeurs en cours de route. Cela réduit le stress qu'aurait pu causer une réforme de dernière minute, surtout en termes de préparation aux nouvelles modalités des épreuves.
Pour les enseignants, ce report représente un véritable soulagement. En effet, ils auraient dû ajuster leurs programmes et méthodes d’enseignement en fonction des nouvelles exigences du choc des savoirs. Cette réforme aurait nécessité des réorganisations importantes, notamment sur la pondération des épreuves terminales.
Malgré son report pour l’année 2024, la réforme du brevet des collèges n’est pas abandonnée et devrait être mise en œuvre pour la session 2025. Cette réforme vise à renforcer l’exigence académique en augmentant la part des épreuves terminales dans la note finale, qui passerait à 60 %. De plus, une nouveauté majeure pourrait être l’introduction d’une classe prépa seconde pour les élèves n’ayant pas réussi à obtenir leur brevet. Cette prépa offrirait un rattrapage aux collégiens en difficulté avant d'entrer au lycée, renforçant ainsi les conditions d’accès à la classe de seconde.
Pour que ces réformes soient bien acceptées, il sera crucial d’adopter une mise en œuvre progressive. Les enseignants et les familles devront être soutenus, afin d’éviter tout choc pédagogique ou organisationnel. Le choc des savoirs devra aussi veiller à équilibrer les exigences académiques avec l’équité entre les élèves, afin de ne pas aggraver les écarts sociaux au sein des établissements scolaires.
Le report de la réforme du brevet des collèges pour l’année 2024 offre un soulagement immédiat aux élèves et enseignants, qui pourront se concentrer sur les règles déjà en place. Ce report permet d’éviter une réforme précipitée et de garantir une stabilité pédagogique essentielle pour l’accompagnement des élèves de 3ᵉ. Cependant, cette pause ne signifie pas l’abandon du projet de choc des savoirs, qui devrait être introduit à partir de 2025. Les discussions au sein du Conseil supérieur de l’éducation seront déterminantes pour ajuster les modalités et s’assurer que les réformes envisagées améliorent à la fois la qualité de l’enseignement et l’équité entre les élèves.
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